Guillaume Louis Formanoir de Palteau est né en 1712 au château de Palteau, près de Sens (Yonne) et vraisemblablement décédé en 1785 1. Il est membre, à partir de 1749, de l’Académie royale des Sciences, Arts et Belles-Lettres d’Auxerre (1749-1772). Il est alors «premier commis du bureau des vivres de la Généralité de Metz ». Propriétaire d’un domaine, il s’intéresse aux questions agricoles et à l’agronomie, une science nouvelle en plein développement à l’époque des physiocrates (cf. nos articles sur l’économiste Louis-Paul-Abeille et sur Voltaire à Ferney) il publie en 1768 un ouvrage consacré à ces sujets 2. Mais il est surtout connu pour un manuel consacré aux abeilles et aux ruches, publié à Metz en 1756, et réédité en 1777:
Formanoir de Palteau, Guillaume Louis [1756/1777], « Nouvelle construction de ruches de bois, avec la facon d’y gouverner les abeilles, inventée par M. Palteau, premier commis du bureau des vivres de la généralité de Metz, et l’histoire naturelle de ces insectes. Le tout arrangé & mis en ordre par M*** », à Metz, Chez Joseph Collignon, imprimeur du Roi, A la Bible d’Or, 1756, 422p. ; réédition (sans changement), 1777 3



Apiculteur des Lumières, au fait des textes importants des entomologistes et apiculteurs de son temps, Guillaume Louis Formanoir de Palteau voudrait marquer la fin de « l’ancienne méthode de gouvernement des abeilles » pour lui substituer une « nouvelle méthode », plus raisonnée et plus productive en abeilles, en cire et en miel. Dans une tradition hérité du Moyen-Age et qui perdure jusqu’au début du XIXe siècle, parce que considérée comme très favorable à une bonne pédagogie et à l’argumentation contradictoire (disputatio), l’ouvrage se présente sous forme de quatorze « entretiens » entre l’adulte Eudoxe, l’inventeur de la nouvelle ruche (en référence peut-être à Eudoxe de Cnide, astronome, géomètre, médecin et philosophe grec du Ve siècle av.JC ?), et le jeune Ariste, apprenti apiculteur (dont le nom évoque nécessairement Aristée, fils d’Apollon et de Cyrène, et élevé par les nymphes qui lui ont appris l’art d’élever les abeilles) 4. Leurs entretiens portent successivement sur la construction des nouvelles ruches, et leurs avantages ; les « espèces d’abeilles », leur « génération », les alvéoles ; les essaims et l’essaimage; les produits de la ruche : propolis, cire, miel ; la récolte du miel ; les ennemis des abeilles ; « la manière de gouverner les abeilles dans tous les mois de l’année».
L’ouvrage de Palteau dans le contexte de la production française et européenne de manuels d’agriculture, puis d’apiculture, à partir du XVIe siècle
Aux XVIe et XVIIe siècles dominent les gros et très répétitifs traités d’agriculture générale (en France : L’Agriculture et la Maison rustique de Charles Estienne et Jean Liébault de 1598, Le Théâtre d’Agriculture d’Olivier de Serres de 1600, ainsi que La nouvelle Maison rustique de Louis Liger de 1732 ; tous ont leurs équivalents dans les différents pays européens)5. Ils connaissent des dizaines d’éditions sur parfois deux siècles, et se copient mutuellement, jusqu’à souvent porter des titres quasi identiques. Dans ces traités destinés aux propriétaires de domaines conséquents, « le gouvernement des abeilles », ou leur « éducation », occupe quelques pages, un chapitre tout au plus 6.
Toutefois, à partir du XVIIe siècle, une littérature apicole spécifique va se détacher, initialement d’ailleurs par l’édition séparée des chapitres sur les abeilles des traités généraux d’agriculture. Mais, là encore, les ouvrages se répètent et se copient largement. Sur les abeilles et fonctionnement mystérieux de la ruche, l’ignorance reste grande, et les auteurs s’inspirent pour la combler des spéculations mythologiques de leurs prédécesseurs de l’Antiquité. On y relève également une grande permanence des pratiques et des conseils apicoles: on utilise ainsi très majoritairement des ruches-paniers, en paille ou en osier, sans hausses ou cadres mobiles. Même si certains auteurs la déplorent, la pratique de l’étouffement des colonies pour récolter le miel et la cire, soit par noyade, soit par l’asphyxie par des mèches soufrées, est des plus fréquentes, de même, faute de hausses, que le pressage des cadres bâtis pour en extraire un mélange de miel, de couvain et de cire, etc. Il faut donc attendre le Siècle des Lumières, et surtout la deuxième moitié du XVIIIe siècle, pour que des sciences (dont les sciences naturelles, l’entomologie, l’agronomie, etc.) et des techniques nouvelles s’affirment dans le domaine de l’agriculture, et donc de l’apiculture.
Formanoir de Palteau, l’histoire naturelle des abeilles et de la reine, et les « détestables méthodes » de récolte
L’ouvrage de Formanoir de Palteau s’inscrit parfaitement dans cette évolution de l’édition apicole, à la fois par sa date (1756), par ses objectifs (moderniser, rationaliser, produire plus), par sa prise en compte des progrès scientifiques, et par sa volonté d’amélioration technique des pratiques apicoles.
En matière d’histoire naturelle des abeilles, Eudoxe-Palteau emprunte aux publications scientifiques les plus récentes. Il se réfère au microscopiste néerlandais Jan Swammerdam (1637-1680), dont les textes et surtout les planches posthumes sont publiés à partir de 17377. Il peut ainsi affirmer l’ordre interne de la ruche : la reine, qui est seule à pondre, les abeilles stériles, les faux-bourdons comme mâles8. Il s’appuie sur les travaux de Réaumur (1693-1757), et en particulier sur le Tome 5 de ses Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, consacré aux abeilles (17409), pour décrire précisément la morphologie interne et externe de l’ouvrière, en particulier ses pattes, et la palette arrière formant corbeille à pollen.
En matière de pratiques apicoles, Palteau entend prévenir cette « détestable et punissable méthode » qui consiste à étouffer, et donc à détruire, les colonies d’abeilles pour en retirer la cire et le miel. Méthode appliquée de tous temps, qui pouvait se concevoir à une époque où la récolte d’essaims en forêt était facile vue l’abondance des colonies férales, mais qui commence à choquer les apiculteurs rationalistes des Lumières. Même quand il n’y a pas étouffement de l’essaim, Palteau critique la manière traditionnelle de « tailler » au couteau recourbé les gâteaux de cire dans le panier : à côté des alvéoles remplies de miel, on récolte aussi, et on détruit donc, des alvéoles de couvain, en affaiblissant ainsi d’autant la ruche. C’est évidemment là qu’il peut faire valoir les avantages comparatifs de sa ruche en bois à hausses mobiles.
Quoi de neuf avec la ruche de bois de Palteau ?
Jusqu’à la fin du XIXe siècle au moins, les ruches rustiques d’Europe occidentale sont principalement des paniers en paille ou éclisses tressés, moins fréquemment en troncs d’arbre ou en écorce de liège. Les ruches en terre crue ou cuite, attestées dans l’Antiquité, ne se trouvent guère qu’autour du bassin méditerranéen. Les enluminures médiévales attestent cependant de la présence épisodique de ruches en planches de bois 10., que l’on trouve également dans les régions alpines (Suisse, Autriche, Slovénie, etc.), dans des chalets-ruchers. Les avantages des ruches-paniers sont connus : simples à fabriquer, ne coûtant presque rien, faciles à manipuler et à déplacer. Leur inconvénient principal est évidemment qu’elles ne sont pas divisibles, que s’y côtoient serrés et imbriqués des rayons de couvain et des rayons de miel, rendant la « taille » (la récolte) souvent confuse, au détriment de la colonie. En outre, leur petit volume favorise l’essaimage, et le rend incontrôlable, faute de pouvoir jouer sur le volume offert aux abeilles dans la ruche.
La réflexion sur l’évolution possible des ruches apparaît au XVIIIe siècle. Pour observer le monde mystérieux des abeilles – on va construire des ruches vitrées. Pour mieux distinguer les fonctions de la ruche – ce qui va amener à l’apparition de ruches modulaires (sur deux ou plusieurs étages), permettant de « spécialiser » un étage pour les abeilles, leur couvain et leurs réserves, et des modules de hausses pour les réserves de miel, facilitant ainsi grandement la récolte. La fin du siècle et le XIXe siècle verront l’émergence, puis le perfectionnement des cadres mobiles : une autre innovation majeure, qui n’ira pas sans alimenter une très long débat polémique entre fixistes (tenants des ruches simples, indivisibles) et mobilistes (tenants de la modularité des ruches et des cadres mobiles).
Palteau propose une nouvelle ruche permettant de nouvelles méthodes. Signe de l’importance qu’il accorde au sujet, c’est à cette ruche nouvelle qu’il consacre les deux premiers et longs entretiens de son manuel, qui développent longuement et très précisément les principes, les pièces et leur ajustage, les accessoires nécessaires au nouveau « gouvernement des abeilles », planches descriptives commentées à l’appui de son propos.
Nous renvoyons à son texte, aux planches et à leurs explications pour visualiser et comprendre les innovations introduites par Palteau :
– un plateau en chêne sur pieds sur lequel est posée la ruche ;
– des hausses empilables, permettant d’adapter le volume de la ruche à la taille de l’essaim ;
– des hausses séparées par des couvre-cadres percés de trous permettant aux abeilles de circuler ;
– un corps de ruche en bois de pin qui recouvre les hausses empilées à l’intérieur ;
– un cadran mobile permettant de réguler l’entrée de la ruche.



Palteau estime que cette ruche, très normalisée dans ses dimensions, est à même de mieux assurer la protection et la multiplication des abeilles et, partant, d’augmenter significativement la production de cire et de miel. Le surplus de miel étant entreposé par les abeilles dans la hausse ou les hausses supérieures, la récolte en est grandement facilitée.
Le cadran-porte de la ruche , destiné à canaliser les entrées et les sorties des abeilles, est une invention de Palteau. C’est un petit disque de fer blanc, d’une dizaine de centimètres de diamètre, et fixé par un clou axial. Il est divisé en quatre parties égales. L’une est totalement occultante et ferme la ruche ; une autre est totalement ouverte ; les deux dernières sont percées d’arcades régulant la circulation des abeilles, ou de petits trous ne permettant que la respiration de la ruche. L’utilisation de l’une ou l’autre de ces quatre parties est fonction de la saison, des menaces extérieures, ou des interventions de l’apiculteur. La cadran de Palteau va susciter un intérêt immédiat, repris tel quel et conseillé par nombre d’auteurs, ou modifié parfois en réglettes mobiles longitudinales. Les deux modèles sont d’usage courant jusqu’à nos jours.

La ruche de Palteau, maintes fois citée et commentée en France et en Europe
Pendant trois quarts de siècle, la ruche de Palteau sera maintes fois citée et commentée, et les planches hors texte souvent reproduites. L’ouvrage fait d’abord l’objet de comptes-rendus dans les journaux spécialisés (Journal des Savants (…), Journal économique (…), Journal d’Agriculture (…)). Sa ruche en bois est ensuite présentée, et comparée à d’autres propositions, dans les manuels d’apiculture qui entendent faire progresser « le bon gouvernement des abeilles », de Louis-Hervé de Godefroy de Boisjugan (1718-1788) à Pierre-Louis-Raymond de Massac (1728-1779), de Jacques-Joseph Ducarne de Blangy (1728-1808) à l’abbé Jean-Baptiste François Rozier (1734-1793), etc.

Une étape importante dans la notoriété de Palteau et de sa ruche en bois est sa traduction en allemand, en 1766, par le théologien et apiculteur de Saxe Adam Gottlob Schirach (1724-1773), membre de la Société des arts et des sciences de Leipzig et fondateur de la Société des abeilles de Haute-Lusace11 :
Schirach Adam Gottlob [1766/1784], « Sächsischer Bienenvater : oder des Herrn Palteau von Metz neue Bauart hölzerner Bienenstöcke, nebst der Kunst, die Bienen zu warten, und einer Naturgeschichte dieser Insekten. / Aus d. Französ. übers. Und als ein praktisches Bienen-Buch hrsg. Von Adam Gottlob Schirach. Mit einer Vorrede Herrn D. und Prof. Schrebers » , Leipzig und Zittau, Verlag Adam Jacob Spiekermann, 1766 ; réédition 178412.
Schirach a acquis une grande réputation par ses découvertes sur l’alimentation d’une jeune larve par de la gelée royale pour en faire une reine, et ses écrits sur la reine des abeilles13. Sa traduction donne à l’ouvrage de Palteau une large publicité dans l’aire germanique, où les préoccupations sur l’apiculture sont des plus développées à l’Epoque moderne, ainsi que dans les cantons helvétiques, aux Pays-Bas néerlandais et belges, en Italie.
Globalement, les commentateurs et/ou disciples de Palteau sont louangeurs sur la précision et les avantages de la ruche en bois. Les critiques sont cependant assez convergentes. Elles portent sur la complexité et donc le coût de la fabrication de la ruche en bois, comparés à la la simplicité et au coût dérisoire des paniers monoblocs. Du coup, pour préserver les avancées apportées par Palteau, on va chercher à simplifier le modèle de ruche, pour en faciliter le montage, et en faire baisser le prix.
La ruche de Palteau est donc, in fine, un modèle de référence pouvant servir de base à de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques. Y compris des ruches-paniers en paille mais avec une hausse mobile…Palteau innovateur donc, mais peu mis en œuvre sinon par quelques passionnés.
Jean-Paul BURDY
NOTES
1 La date de 1785 est citée par Nicolas BIEBUYCK (cf. note 3) , qui s’appuie sur : QUANTIN, M., Collection des inventaires-sommaires des archives départementales antérieures à 1790 : Yonne, t.1, Auxerre, Gallot, 1868, p.259. La date de 1812, qui apparaît parfois, est celle du décès d’un homonyme (un cousin?), Guillaume de Formanoir, né en 1747, et qui a eu une carrière militaire.
2 FORMANOIR DE PALTEAU Guillaume Louis [1768], Observations et expériences sur diverses parties de l’agriculture, Paris, Chez la Veuve d’Houry, et à Lausanne, Grasset, 1768. En ligne : https://books.google.be/books?id=MnrT_rl7kQ4C
3 L’ouvrage de Palteau vient de faire l’objet d’une étude bien documentée de l’historien et apiculteur belge Nicolas BIEBUYCK [2019] : Guillaume Louis Formanoir de Palteau, un apiculteur français des Lumières, mémoire de recherche en Histoire, Université catholique de Louvain, Faculté de philosophie, arts et lettres, septembre 2019, 170p. Accessible en ligne : http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:21029 . Par les nombreuses pistes qu’elle ouvre, elle a beaucoup enrichi notre propos. Pour lequel nous avons utilisé notre exemplaire personnel, de l’édition de 1756, illustrée d’un titre-frontispice, et complète de ses six planches dépliantes gravées sur cuivre, particulièrement fines, et précisément expliquées. L’ouvrage est accessible en ligne sur deux sites: Google Books, https://books.google.be/books?id=80dXAAAAcAAJ&hl=fr pour l’édition de 1756; et Gallica-BNF, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97426521, pour l’édition de 1777.
4 On retrouve ainsi cette construction en dialogue dans nombre d’ouvrages entomologiques ou apicoles du XVIIIe siècle, par exemple chez l’abbé Gilles Augustin BAZIN (1681-1754), René-Antoine FERCHAULT de REAUMUR (1693-1757), Jacques-Joseph DUCARNE DE BLANGY (1728-1803), etc.
5 Pour la recension sur le temps long des ouvrages français d’agriculture et d’agronomie, et donc des ouvrages d’apiculture, on peut se référer commodément à : MUSSET-PATHAY Victor-Donatien (1768-1832)[1810] , Bibliographie agronomique ou Dictionnaire raisonné des ouvrages sur l’économie rurale et domestique et sur l’art vétérinaire, Paris, Colas, 1810, 452p. En ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62493m/f4.item.texteImage.zoom
6 Cf., par ex.GREZES-BAKCHINE Marie [1993] , «L’homme et l’abeille selon « La Nouvelle Maison Rustique de Louis Liger (1763)», dans DURANT Robert (éd.), L’homme, l’animal domestique et l’environnement du Moyen Âge au XVIIIe siècle, Nantes, Ouest Editions, 1993, p. 193-206. En ligne :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33230817/f13.item.texteImage On notera que le partage des tâches est en général très genré dans ces traités (surtout, d’ailleurs, du côté de l’Angleterre): aux hommes, le gros bétail, les chevaux, les cultures, et les arbres ; aux femmes, la maison, le potager et les petits animaux : lapins, poules, abeilles.
7 SWAMMERDAM Jan [1673-posthume en 1737-1738] Biblia Naturae, sive historia insectorum… [Bybel der Natuure of historie der insecten…], qui comprend: Commentarium de apibus… [Bible de la Nature, ou Histoire des Insectes (…) Traité sur l’histoire des abeilles (…)], Leiden/Leyde, 1737-1738. Le traité sur les abeilles en latin est rapidement traduit en néerlandais, allemand, anglais, français. En ligne:https://books.google.fr/books?id=69o-AAAAcAAJ&pg=PP7&
8 Pour autant, il faudra attendre la fin du siècle, et les travaux du naturaliste genevois et aveugle François HUBER (1750-1831), de son épouse Marie Aymée LULLIN, et son assistant François BURNENS, ainsi que leur correspondance avec Charles BONNET (1720-1793), pour que le mystère de la fécondation de la reine à l’extérieur de la ruche par les faux-bourdons soit éclairci ; et que le cycle de développement des abeilles soit précisé.
9 FERCHAULT de REAUMUR René-Antoine [1737-1740-1748], Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, Amsterdam, 6 vol. 1737-1748 ; et Paris, Imprimerie royale, 1740, 728p. (« Abeilles »: Mémoires 5 à 13 du Tome V).
10 En Europe centrale et orientale (monde germanique, Pologne, Russie), l’apiculture est longtemps pratiquée en forêt avec des colonies dans des creux de troncs d’arbres. Puis avec les défrichements, on scie les troncs et des ruchers de troncs évidés se multiplient, parallèlement aux paniers de paille ou d’osier.
11 La Haute-Lusace (aux confins du Brandebourg et de la Bohême) étant à l’époque pour partie sorabophone, Schirach a beaucoup prêché et publié des ouvrages de théologie en langue sorabe, en alternance avec ses ouvrages d’apiculture en allemand.
12 L’édition de 1766 en ligne: http://publikationen.ub.uni-frankfurt.de/frontdoor/index/index/docId/15511. Egalement: http://vd18.de/de-bsb-vd18/content/titleinfo/29062446
13 Sa bibliographie est très copieuse. On retiendra, par exemple:
– SCHIRACH Adam Gottlob [1767],Melitto-theologia : Die Verherrlichung des glorwürdigen Schöpfers aus der wundervollen Biene [La toute-puissance divine, manifestée dans les abeilles industrieuses…], Dresden, Gedruckt in Der Waltherischen hof-Buchdruckerey, 1767, 231p.. En ligne : http://publikationen.ub.uni-frankfurt.de/frontdoor/index/index/docId/15497/
– SCHIRACH Adam Gottlob, traduit de l’allemand par BLASSIERE Jean-Jacques (1736-1791) [1767/1771/1787], Histoire naturelle de la Reine des Abeilles, avec l’art de former des essaims: on y a ajouté la correspondance de l’auteur avec quelques sçavans, et trois mémoires de l’illustre Bonnet de Genève sur ses découvertes, Amsterdam, 1767 ; La Haye, 1771, 270p. ; Amsterdam, 1787, 334p. Traduit en italien en 1774 : Storia naturale della regina delle api (…) . En ligne : https://books.google.be/books?id=UAMOAAAAQAAJ.

REFERENCES:
1/ FORMANOIR DE PALTEAU Guillaume Louis (1712- 1785) [1756/1777], Nouvelle construction de ruches de bois, avec la facon d’y gouverner les abeilles, inventée par M. Palteau, premier commis du bureau des vivres de la généralité de Metz, et l’histoire naturelle de ces insectes. Le tout arrangé & mis en ordre par M***, à Metz, Chez Joseph Collignon, imprimeur du Roi, à la Bible d’Or, 1756, 422p. ; 1777.
En ligne: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97426521 & https://books.google.be/books?id=80dXAAAAcAAJ&hl=fr&
2/ SCHIRACH Adam Gottlob [1766/1784], « Sächsischer Bienenvater : oder des Herrn Palteau von Metz neue Bauart hölzerner Bienenstöcke, nebst der Kunst, die Bienen zu warten, und einer Naturgeschichte dieser Insekten. / Aus d. Französ. übers. Und als ein praktisches Bienen-Buch hrsg. Von Adam Gottlob Schirach. Mit einer Vorrede Herrn D. und Prof. Schrebers » , Leipzig und Zittau, Verlag Adam Jacob Spiekermann, 1776 ; réédition 1784.
En ligne: http://publikationen.ub.uni-frankfurt.de/frontdoor/index/index/docId/15511. & http://vd18.de/de-bsb-vd18/content/titleinfo/29062446
3/ FORMANOIR DE PALTEAU Guillaume Louis [1768], Observations et expériences sur diverses parties de l’agriculture, Paris, Chez la Veuve d’Houry, et à Lausanne, Franç. Grasset et comp., 1768. En ligne : https://books.google.be/books?id=MnrT_rl7kQ4C
4/ BIEBUYCK Nicolas [2019] Guillaume-Louis Formanoir de Palteau, un apiculteur français des Lumières, mémoire de recherche en Histoire, Université catholique de Louvain, Faculté de philosophie, arts et lettres, septembre 2019, 170p. En ligne: http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:21029
5/ RICARD Catherine (Société centrale d’apiculture) [2021], Un illustre méconnu : Guillaume-Louis Formanoir de Palteau…, L’Abeille de France et L’Apiculteur, février 2021, no 1087, p.40-45

2 commentaires sur « 1756 – Le destin européen de la «Nouvelle construction de ruches de bois» de l’apiculteur français Guillaume Louis Formanoir de Palteau (1712-1785) »
Commentaires fermés