Résumé: Les insectes, et particulièrement les abeilles, sont indispensables à la pollinisation de la plupart des plantes cultivées. Mais les abeilles d’Occident souffrent d’aléas multiples ; parasites, maladies, prédateurs, mauvaises pratiques, changement climatique. (Partie 1) Et effets nocifs d’une agriculture intensive à forte consommation de produits phytosanitaires et de néonicotinoïdes, pour lesquels les firmes agrochimiques font un lobbying insupportable auprès des agences d’évaluation sanitaire françaises et européennes. (Partie 2) (NB : ce texte n’a pas été réactualisé depuis fin 2018, sinon dans quelques notes infra-paginales)
2/ Phytosanitaires et néonicotinoïdes : « sub-létaux » selon leurs producteurs, en réalité avec des « effets cocktails » désastreux
L’usage des produits phytosanitaires (insecticides, fongicides, herbicides) est allé croissant au XXe siècle. Si les rendements agricoles en ont grandement bénéficié, les inconvénients sont vite apparus: on a relevé dès les années 1950 des mortalités d’abeilles parfois massives, coïncidant avec les traitements chimiques (surtout en arboriculture, viticulture et céréaliculture) 1.

Les critiques ont ressurgi irrégulièrement, quand de nouvelles molécules, avec de nouveaux modes d’administration, ont été rendus responsables principaux des surmortalités d’abeilles. Dès les années 1990, certains pesticides sont suspectés, dont des insecticides, des désherbants ou des fongicides. A partir d’un seuil lié à des effets cumulatifs ou synergiques, les produits eux-mêmes ou les sous-produits de la dégradation de leurs molécules ont des effets sensibles sur la capacité de l’abeille adulte à s’orienter . Les polémiques se sont cristallisées autour des insecticides systémiques en semences enrobées, mis au point dans les années 1990 2: les molécules enrobent la graine, et se diffusent dans toute la plante jusqu’à la fleur. Evitant les épandages, ces enrobages ont été présentés comme écologiques par les firmes agrochimiques productrices (Monsanto, Bayer, BASF, Syngenta, etc.). Leurs molécules appartiennent à une nouvelle famille d’insecticides, les néonicotinoïdes, garantis non toxiques pour les pollinisateurs. Mais les premières alertes sont apparues quand la production de miel de tournesol a fortement décru, coïncidant avec l’arrivée des semences enrobées : les apiculteurs ont constaté l’affaiblissement, voire la disparition, de leurs colonies.

La question des risques éco-toxicologiques soulevée par les organisations apicoles a permis aux chercheurs de se saisir du dossier, générant une abondante littérature scientifique, et la création de réseaux européens et internationaux d’expertise3. Ils ont établi que les molécules considérées ne provoquaient pas de létalité directe aux doses prescrites, mais qu’elles avaient en revanche une toxicité chronique avec des perturbations neuronales sub-létales: les butineuses perdent la capacité à s’orienter, et à retrouver la ruche, mettant en péril la survie de la colonie. Et surtout, les études de terrain ont repéré un « effet cocktail. » Pris isolément, aucun facteur (un néonicotinoïde, un herbicide) n’est directement létal. En revanche leur cumul et leur synergie (néonicotinoïde + fongicide + varroa, par exemple) ; leur rémanence constatée dans les sols avec drainage vers les fossés (où les adventices, les « mauvaises herbes », sont très butinées) ou sur les plantes (la guttation matinale, aspirée par les butineuses) sont autant de situations très fréquentes qui impactent des butineurs déjà affaiblis, et qui n’ont été ni envisagées, ni présentées dans les dossiers d’évaluation.
3/ Un scandale français et européen : le lobbying omniforme des firmes agrochimiques auprès d’agences d’évaluation sanitaire peu exigeantes, ou soumises

Mais les connaissances scientifiques ne suffisent pas, car ces questions sont prioritairement politiques. L’autorisation de mise sur le marché (a.m.m.) est un préalable obligatoire à la commercialisation de toute nouvelle molécule. Elle est délivrée par l’autorité politique après évaluation des risques éco-toxicologiques par des commissions et des agences d’évaluation sanitaire nationales (AFSSA, Agence française de sécurité sanitaire des aliments, créée en 1999 et fusionnée en 2010 au sein de l’ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et européennes (EFSA, European Food Safety Authority – Autorité européenne de sécurité des aliments, créée en 2002).
Le problème est que ces agences d’évaluation sont loin de réunir les conditions financières et surtout éthiques pour être réellement indépendantes dans leurs décisions, soumises qu’elles sont au lobbying intense des firmes agrochimiques dont elles doivent évaluer les produits4. Les révélations et les scandales se sont multipliés ces dernières années autour de quelques dossiers phares (le glyphosate, les néonicotinoïdes). Ils ont mis sur la place publique française, européenne et internationale les pratiques de ces firmes, et les faiblesses systémiques des agences d’évaluation. Plusieurs biais sont désormais bien documentés.
– Les firmes agrochimiques (quelques noms reviennent systématiquement : Monsanto-Bayer, Syngenta, BASF5 ) fournissent aux agences d’évaluation des données d’évaluation soit insuffisantes ou incomplètes (au nom du secret industriel et du secret des affaires6), soit biaisées (par des conditions d’expériences en laboratoire très éloignées des conditions réelles d’utilisation des produits sur le terrain 7. .), soit carrément falsifiées. Elles sont largement reprises en copier-coller8 : on peut dire que souvent les firmes s’auto-évaluent, puisque les agences s’appuient sur des dossiers de non-toxicité ficelés par les industriels eux-mêmes. Faute souvent, pour ces agences, de moyens suffisants, mais aussi pour des raisons éthiquement scandaleuses.
– Car une partie des évaluateurs sont liés aux firmes qu’ils/elles sont chargés d’évaluer. Soit parce que leurs laboratoires sont subventionnés ou financés par les industriels ; soit parce qu’ils/elles sont directement rémunérés par les industriels9). En principe, et sous la pression de l’opinion publique et des associations citoyennes, les institutions françaises ou européennes sont de plus en plus exigeantes en matière de déclarations d’intérêts10. Mais il reste encore trop de déclarations insuffisamment explicites, voire même de dissimulation partielle ou totale des conflits d’intérêts 11.
– Dans le long processus d’évaluation de la toxicité et des a.m.m., il s’agit pour les groupes d’intérêts industriels d’introduire systématiquement le doute sur les études scientifiques, y compris en cherchant à discréditer chercheurs et scientifiques jugés dangereux pour les stratégies de mises sur le marché des molécules 12; de contester systématiquement les évaluations défavorables ; de retarder au maximum en appel le retrait des autorisations d’homologation et de mise sur le marché ; d’introduire, dès qu’une molécule est restreinte ou interdite, de nouvelles molécules très proches de celles déclarées toxiques, mais qui doivent donc faire l’objet de nouvelles évaluations qui s’éternisent. Concernant plus spécifiquement les abeilles, il s’agira d’incriminer systématiquement les « mauvaises pratiques des apiculteurs » (l’expression est récurrente) et tous les autres facteurs (hivernage, varroa, facteur « pas de chance »…) pour conclure à la marginalité du facteur chimique, toujours présenté isolément des autres facteurs de létalité. Compte-tenu des énormes intérêts financiers et commerciaux en jeu, l’objectif est évidemment de repousser le plus longtemps possible le retrait quasi inéluctable du marché des phytosanitaires concernés.
– Le tout avec le soutien des grandes coopératives de distribution des semences, des phytosanitaires et des engrais, elles-mêmes liées aux industries agro-alimentaires, et aux syndicats professionnels représentant l’agriculture productiviste intensive (en France, la FNSEA). Avant la question des phytosanitaires et des néonicotinoïdes, on les avait vu à la manœuvre sur le copieux dossier des OGM, pratiquant un entrisme systématique dans Entransfood (European Network on Safety Assessment of Genetically Modified Food Crops), projet financé par la commission européenne, et visant à favoriser l’introduction des OGM sur le marché européen au nom de la compétitivité internationale de l’UE.
Dès lors, les agences d’évaluation se retrouvent mises en cause par des élu(e)s et associations environnementales, pour leur manque de transparence et leur incapacité à mener des expertises indépendantes, malgré l’existence d’un cadre règlementaire ad hoc – le Règlement européen no 178/2002. Car la transparence sur les évaluations du risque est essentielle 13.
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Il est désormais établi que le déclin accéléré des pollinisateurs résulte de pressions anthropiques multifactorielles. Dès lors, des changements de paradigmes s’imposent en particulier dans les modèles agricoles14 , avec une réduction drastique, par la loi française et les règlements européens, de nombres d’intrants phytosanitaires. En finançant la recherche de substituts biologiques respectueux de l’environnement et de la biodiversité ; en exigeant des a.m.m. réellement documentées et débattues ; et en sanctionnant le non-respect des bonnes pratiques. Ce que pourrait encourager la réorientation des priorités et donc des subventions d’une Politique agricole commune (PAC) en cours de redéfinition 15.
Jean-Paul Burdy

NOTES
1 On peut dater des lendemains de la Seconde guerre mondiale l’arrivée croissante d’intrants chimiques issus de l’industrie dans l’agriculture. On a ainsi assisté en France aux premières aspersions par avions et hélicoptères sur des cultures à la fin des années 1940, sur le modèle américain d’une séquence célèbre de La Mort aux trousses (Hitchcock, 1959). Les sociétés d’apiculture ont dénoncé les mortalités d’abeilles coïncidant avec les épandages aériens dès cette époque. Cf. BONNEMAISON L. et alii [1949], L’apiculture et les traitements phytosanitaires, Bulletin Technique d’Information no 37, février 1949, 39p. ; BOUCHEND’HOMME Jean-Claude [1950], Intoxication des abeilles par les pesticides, thèse de doctorat vétérinaire, Paris, Foulon, 1950, 88p. ; VUILLAUME Maurice [1955], Essais de protection des abeilles contre les traitements insecticides des colzas, INRA, 1955, Apiculteur no 99, p.43-66.
2 En particulier : l’imidaclopride-Gaucho de Bayer ; le fipronil-Régent TS d’Aventis puis Bayer puis BASF ; le thiaméthoxame-Cruiser de Syngenta ; le clothianidine-Poncho de Bayer.
3On mentionnera en particulier le réseau CoLoss (Colony Losses), et le réseau ALARM (Assessing Large scale Risk for biodiversity with tested Methods), structurés à partir de 2004.
4 Le principal lobby en la matière est l’ILSI, International Life Sciences Institute, où sont notamment représentés les groupes Monsanto et Syngenta :https://ilsi.org/
5 L’américain Monsanto, inventeur du Roundup, du glyphosate et leader mondial des OGM a été racheté à l’été 2018 par l’allemand Bayer, qui s’en mord financièrement les doigts, eu égard au coût faramineux des indemnisations accordées par la justice américaine aux victimes sanitaires de certains produits Monsanto, et à la réputation désormais très négative de cette marque.
6 Le « secret des affaires » a été récemment renforcé par une loi française, au détriment de l’accès citoyen aux données pouvant engager la santé des populations. Les études de toxicité réalisées par l’industrie pour obtenir une autorisation de l’EFSA ne sont jamais rendues publiques, au nom du secret commercial, ce qui empêche les chercheurs académiques de vérifier les protocoles et les résultats.
7 Les recherches académiques ont souligné la multiplication des risques non prévus ou non présentés lors des a.m.m.. Il est apparu, par exemple, que ces molécules avaient une forte rémanence : elles peuvent demeurer présentes dans les sols bien au-delà de la période de culture des plantes. Elles tendent à s’accumuler dans les drains ou fossés et à contaminer ainsi les plantes adventices particulièrement recherchées par les butineuses. Les insectes butineurs aspirent souvent la rosée du matin pour la rapporter à la ruche : or elle concentre parfois des taux de molécules importants, de même que l’humidité de transpiration de la plante (évapotranspiration)
8 En 2017, deux quotidiens européens (La Stampa et The Guardian) ont montré que l’EFSA, pour un rapport sur la dangerosité du glyphosate publié en 2015, a purement et simplement copié-collé une centaine de pages directement issues du dossier déposé par Monsanto. Egalement : MATHOUX Hadrien « Glyphosate : quand l’UE base ses décisions sur un copié-collé de… Monsanto », Marianne, 15 septembre 2017
9 QUATREMER Jean, MAJERCZAK Julie, «Europe : le lobby OGM infiltré à la tête de la sécurité alimentaire », Libération, 29 septembre 2010 ; FOUCART Stéphane, « Sécurité alimentaire européenne : 59 % des experts en conflit d’intérêts », Le Monde.fr, 23 octobre 2013
10 En octobre 2013, une enquête menée par l’ONG Corporate Europe Observatory, spécialisée dans la surveillance des lobbies industriels européens, montre que les 209 experts, membres des groupes de travail de l’EFSA, sont majoritairement en situation de conflits d’intérêts, 59 % ayant été rémunérés par des groupes de l’agroalimentaire, bien que 80 % des membres aient été renouvelés en 2012, à la suite des critiques de la Cour des comptes européenne.
11 Ainsi en juillet 2020, trois experts ayant participé à la rédaction du cahier des charges de l’ANSES en vue de réaliser des études de toxicité sur le glyphosate pour la réévaluation de la substance active en 2022, sont mis en cause, car ils sont également financés ou directement rémunérés par des firmes privées intéressés à la production de pesticides. Aude MASSIOT, « Glyphosate : à l’Anses, une étude abandonnée pour conflits d’intérêts », Libération.fr, 24 juillet 2020
12 Voir le scandale du fichage à l’échelle européenne de scientifiques, journalistes, acteurs de la société civile, etc. par la firme Monsanto en 2019 : Cf. FOUCART Stéphane et HOREL Stéphane, « Fichier Monsanto: des dizaines de personnalités classées illégalement selon leur position sur le glyphosate », Le Monde, 6/5/2019: https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/09/fichier-monsanto.html
13 Ainsi l’ANSES sur le glyphosate : BLANDIN Nicolas, « Glyphosate : l’étude des risques sanitaires bat de l’aile» , Ouest France, 25 juillet 2020
14Cf. les pistes envisagées par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, 2012).
15 La transition du modèle agricole productiviste du siècle dernier vers une agro-écologie plus respectueuse de la biodiversité ne sera pas facile. Lancé en 2008, le plan Ecophyto 2018 a clairement échoué à réduire de moitié la consommation de phytosanitaires en France, leur utilisation ayant au contraire augmenté. Depuis le 1er septembre 2018, et au nom du principe de précaution, les agriculteurs français ne sont plus autorisés à utiliser les principaux néonicotinoïdes [mais cette interdiction a été remise en cause fin 2020 par une loi les ré-autorisant sur certaines cultures, dont la betterave sucrière]. Le glyphosate, désherbant systémique, pourrait être interdit dès 2020 [mais les décrets sont toujours en attente]. En France, nombre d’exploitants, par ailleurs soumis au pilonnage des firmes agrochimiques et de leurs relais dans les coopératives et les syndicats professionnels majoritaires, s’inquiètent de devoir remplacer les phytosanitaires dont ils apprécient l’efficacité, par davantage de traitements chimiques et mécaniques, plus longs et plus coûteux. D’autant qu’ils restent largement utilisés dans l’Union européenne et dans le reste du monde, du fait de réglementations peu contraignantes et des pressions des firmes agrochimiques. Cf. Inès TREPANT [2017], Biodiversité. Quand les politiques européennes menacent le vivant, Gap, Y.Michel, 2017.
Annexes : les campagnes « Lutte contre les insecticides systémiques » (depuis 1995) & « L’abeille sentinelle de l’environnement » (depuis 2005), menées par l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF)
Panneau présenté par l’UNAF au Congrès mondial d’apiculture APIMONDIA à Montréal en septembre 2019, résumant 25 ans de lutte contre les insecticides systémiques:

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE :
BONNEMAISON L. et alii [1949], « L’apiculture et les traitements phytosanitaires », Bulletin Technique d’Information no 37, février 1949, 39p.
BOUCHEND’HOMME Jean-Claude [1950], Intoxication des abeilles par les pesticides, thèse de doctorat vétérinaire, Paris, Foulon, 1950, 88p.
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BURDY Jean-Paul [2018], « De la mondialisation de l’abeille européenne à la crise de la biodiversité », in : Carto no 48, juillet-août 2018, 82p., p.59-63
CABIROL Amélie, KLEIN Simon, DEVAUD Jean-Marc, LIHOREAU Mathieu [2018], « Les abeilles victimes de leur intelligence ? », Libération, 8 novembre 2018 . Cf.https://www.liberation.fr/debats/2018/11/08/les-abeilles-victimes-de-leur-intelligence_1690852
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GARIBALDI Lucas [2017], « Agriculture : les abeilles sont-elles indispensables ? » In : Dossier Sauver les abeilles, L’Ecologiste 2017, no 49, vol.18, no 1, p.29-32
HOREL Stéphane [2018], Lobbytomie. Comment les lobbies empoisonnent nos vies et la démocratie, La Découverte, 2018, 368p.
Index ACTA Biocontrôle, Acta Editions, 2017, 290p. (Guide technique de l’ensemble des solutions bio par l’ACTA, réunion des 15 instituts techniques agricoles français)
KIEVITS Janine [2018], « Compétition abeilles-pollinisateurs sauvages : l’apiculteur, un coupable environnemental ? », Abeilles et Fleurs no 808, octobre 2018, p.22-25
LE CONTE Yves [2016], « Pour sauver les abeilles, l’interdiction des pesticides ne suffit pas », La Recherche, octobre 2016, p.36-39.
MAXIM Laura et alii [2007], « Uncertainty : Cause or Effect of Stakeholders’ Debates ? Analysis of a Case Study : the Risk for Honeybees of the Insecticide Gaucho », Science of Total Environnement, no 376, 2007, p.1-17.
MOLLIER Pascale, SARAZIN Magali, SAVINI Isabelle (dir.) [2009], Le déclin des abeilles, un casse-tête pour la recherche, Dossier, INRA-Magazine no 9, juin 2009, p.13-24
PETIT Stéphanie [2014], « Les abeilles vont-elles disparaître ? », Carto no 24, juillet-août 2014, p. 62-63.
TARDIEU Vincent [2009/2015], L’étrange silence des abeilles. Enquête sur un déclin mystérieux, Paris, Belin Coll. Pour la science, 2009, 350p. ; Poche 2015
TREPANT Inès [2017], Biodiversité. Quand les politiques européennes menacent le vivant, Editions Yves Michel, 2017, 366p.
VEREECKEN Nicolas [2017], Découvrir et protéger nos abeilles sauvages, Glénat, 2017, 191p.
VUILLAUME Maurice [1955], « Essais de protection des abeilles contre les traitements insecticides des colzas », INRA, 1955, L’Apiculteur no 99, p.43-66
