Fiodor Alexeïevich Tiounin (Федор Алексеевич Тюнин, 1891–1960), apidologue russe, directeur de la Station expérimentale de Toula, envoyé au goulag lors des purges staliniennes (et son épouse Lioudmila Ivanovna Perepelova). 


Portraits de F.A.Tiounin et L.I.Perepelova sur les pages « Histoire de l’Institut de recherche sur l’apiculture / научно‑исследовательский институт пчеловодства, нии-п » de la revue Пчеловодство / Apiculture,  éditée à partir de 1921. URL : https://beejournal.ru/tegi/nii-pchelovodstva?utm_source=chatgpt.com


Né à Toula, Fiodor Alexeïevich Tiounin (1891-1960) a d’abord suivi des études commerciales, avant de pouvoir s’inscrire en 1911 à la Faculté de physique et de mathématiques de l’Université impériale de Moscou [1]. La difficulté à financer ses études et le contexte de guerre et de révolution font qu’il n’obtient sa licence qu’en 1918. Il décide alors de s’inscrire en thèse auprès du professeur Grigory Alexandrovitch Kojevnikov (1866-1933), éminent biologiste, spécialiste des abeilles , directeur de nombreuses thèses. Le sujet de thèse de Tiounin porte sur les glandes cirières des abeilles. Il va travailler pour cela au rucher expérimental de l’Université de Moscou, à Izmailovo (nord-est de la ville [2]) où il devient aussi formateur et enseignant d’apiculture. Sa thèse soutenue, il demande à travailler au rucher de Toula, à Kouroulovka, à 200km au sud de Moscou. Il ne comprend alors que 50 ruches. Tiounin devient en même temps responsable de l’apiculture pour l’Office foncier de Toula.

Le rucher expérimental qu’il rejoint est celui de la Société d’apiculture de Toula, animée pendant des années par Anatoly Stepanovich Boutkievitch (1859-1942), qui s’était mis à l’apiculture en rentrant d’années de déportation en Sibérie pour militantisme populiste (narodnik). Celui-ci était l’inventeur d’une grande ruche (à 16 cadres), et avait beaucoup travaillé sur l’anticipation et la maîtrise de l’essaimage. Il avait aussi été à l’initiative de la publication d’une revue scientifique et d’information (y compris la traduction d’articles étrangers), largement diffusée : Le Rucher expérimental. (Опытная пасека)


L’équipe scientifique du Centre de Toula avant les purges staliniennes: Boutkievitch, Perepelova, Kojevnikov, Mikhaïlov, Tiounin (photo non datée: fin des années 1920?)


En 1919, Tiounin convainc la province de Toula de transformer le rucher en Station expérimentale pour l’apiculture  de Toula (Тульская опытная пчелостанция, TOPS), la première en URSS. Les débuts de la TOPS sont des plus modestes :  au départ un directeur, un apiculteur, et un gardien, et de très faibles ressources financières et matérielles.  En 1922, la Station déménage sur le grand domaine confisqué du propriétaire foncier Likhnevich. Sous l’autorité scientifique des deux plus importants spécialistes de l’abeille de l’époque, G.A. Kojevnikov et A.S. Butkevitch, et sous la direction de Tiounin à partir de 1926, l’équipe s’étoffe peu à peu : le chercheur Aleksei Semenovich Mikhailov (1890-1952) est recruté en 1924, il est spécialiste de l’abeille caucasienne et… du trèfle rouge ; Liudmila Ivanovna Perepelova (1896-1991), spécialiste des parasites acariens de l’abeille, dont G.A.Kojevnikov a dirigé la thèse, et qui deviendra l’épouse de Tiounin ; un botaniste, Alexander Aleksandrovich Pelopidas ; puis des assistants et assistantes de laboratoire chimistes et biologistes, etc. La Station reçoit aussi des doctorants de Moscou, et des stagiaires en apiculture. Le magazine  Le Rucher expérimental. (Опытная пасека) connaît une diffusion croissante.

Les objectifs de la Station de Toula s’inscrivent dans ceux de la planification quinquennale soviétique : elle doit fournir des éléments de recherche appliquée permettant de développer l’apiculture à un stade industriel. A Toula sont donc menées des recherches sur le fonctionnement des colonies, le butinage, l’hivernage, les plantes entomophiles ; ainsi que les maladies (nosémose, loque européenne, acarapidose, etc .) Les recherches sont d’abord menées dans la région de Toula, avant que le rayon ne s’élargisse, et que des correspondants – institutions, chercheurs et apiculteurs des nouvelles structures agricoles, particulier les sovkhozes, ne soient trouvés dans les différentes régions de l’URSS. Toula devient la tête du réseau qui regroupe d’autres stations d’apiculture : Moscou et Kazan (1921), Ukraine, Leningrad, Caucase du Nord (1922) Saratov (sur la Volga, 1925), Minsk (1931).

Après la décision fin 1929 de collectiviser l’agriculture, les institutions agricoles sont restructurées en 1930. Moscou organise une académie d’agriculture : l’Académie Lénine des sciences agricoles de l’URSS (ALSA-URSS, Всесоюзной Академии сельскохозяйственных наук имени В.И.Ленина, ВАСХНИЛ) qui chapeaute un réseau d’instituts, de succursales et de stations zonales. L’apiculture est également restructurée. Le 1er octobre 1930, la Station expérimentale de Toula est transformée en Institut d’apiculture de l’URSS, auquel est rattachée la Station apicole de Moscou. Sous l’égide de l’ALSA,  Tiounin s’attelle à l’organigramme du nouvel Institut, et au programme de travail à venir pour coordonner, à l’échelle de l’URSS,  la recherche sur l’apiculture et de fournir une assistance méthodologique aux institutions de recherche et aux universités.

Mais un véritable coup de force stalinien se produit au sein de l’Institut [3]. Il est mené par un jeune chercheur Boris Mikhaïlovitch Muzalevski (1908-1941). Il était arrivé depuis peu à Toula. Et avait très rapidement entrepris une critique radicale des activités des chercheurs de la Station, concluant que ceux-ci ne faisaient rien moins que saboter l’ économie apicole et donc agricole.  En réalité, Muzalevski attaque frontalement la biologie comme discipline, et les recherches biologiques appliquées aux abeilles.

Il se fait fort de développer de nouvelles méthodes pour augmenter le cheptel apicole, augmenter les rendements de l’élevage d’abeilles et donc ceux des cultures pollinisées. En particulier, il entend imposer l’incubation du couvain d’abeilles sans abeilles, dans des chambres chauffées artificiellement ; la multiplication des colonies en divisant en 10 à 40 parties une colonie existante, sur place, sans déplacer les ruches (il affirme que si les abeilles déjà écloses retournent à leur ruche d’origine, celles qui éclosent restent sur place) ; la généralisation des ruches vitrées, et donc la création d’usines de production de ruches vitrées, etc. Soit un ensemble de mesures irrationnelles au regard des lois de la biologie et des pratiques apicoles rationnelles développées depuis un demi-siècle.

Boris Mikhaïlovitch Muzalevski est nommé directeur du nouvel institut. Après 13 ans à la direction de la Station qu’il a organisée, Tiounin est rétrogradé à la fonction de chef du département de l’élevage et la conservation des abeilles. La situation devient vite intenable entre l’ancienne équipe de la Station, qui s’oppose à l’introduction de méthodes de production jugées absurdes, et la nouvelle direction qui entend imposer sa ligne.

En janvier 1931, Tiounin, accompagné de son épouse Lioudmila Ivanovna Perepelova (1896-1991), biologiste spécialiste des épizooties des abeilles) quitte Toula pour Iessentuki, une ville thermale du Nord-Caucase (dans le kraï de Stavropol) . Dans cette Station apicole du Nord-Caucase, il reprend ses travaux avec deux assistants qui l’ont suivi. Mais la direction de l’Institut de Toula exerce de lourdes pressions sur le directeur de la Station du Nord-Caucase, en lui promettant de gros problèmes s’il ne se débarrasse pas de Tiounin. Celui-ci prend les devants et, en juin 1931, il quitte la Station apicole du Nord-Caucase pour aller travailler à la Station de sériciculture : même s’il entreprend de fréquenter les apiculteurs locaux, il est contraint au plan professionnel d’abandonner les abeilles pour les vers à soie. Il travaille donc sur ce nouvel objet, et publie quelques articles.

Espérant pouvoir négocier un retour dans l’apiculture, il se rend à Moscou en janvier 1933. Il est  arrêté dans l’appartement de sa mère le 27 janvier 1933, à midi, et immédiatement envoyé dans les locaux du GPU à Toula. Il ignorait qu’une procédure « judiciaire » avait été lancée contre les anciens responsables de la Station apicole de Toula, mais aussi contre de nombreux spécialistes apicoles et agricoles dans les différentes provinces du pays. La troïka du GPU de Toula[4] les condamne tous sans procès et sans appel possible à des peines de travaux forcés en camps pour des durées de 5 à 10 ans. Tiounin est condamné à 10 ans de camp de rééducation par le travail, en vertu de l’article 58, paragraphe 7 -sabotage économique contre-révolutionnaire [5]

La condamnation des apiculteurs s’inscrit dans le cadre beaucoup plus large des innombrables purges, procès et condamnations dans tous les secteurs de l’économie soviétique, mais aussi au sein des institutions académiques, universitaires et de recherche. La biologie darwinienne comme discipline a été tout particulièrement visée, jusqu’à être interdite d’enseignement, au profit du mitchourinisme puis du lyssenkisme, dont les élucubrations idéologiques ne seront reconnues comme non-scientifiques pour leur quasi totalité qu’au début des années 1960.

A l’Université, comme de nombreux autres enseignants et chercheurs, G.A.Kojevnikov (1866-1933), figure tutélaire de la Station de Toula, est victime de la vindicte du recteur de l’Université de Moscou, le juriste Andreï I.Vychinski, le futur procureur des « procès de Moscou » de 1936-1938 . Kojevnikov est destitué de sa chaire de zoologie en septembre 1929, et la candidature à une nouvelle chaire du « sans-parti  Kojevnikov » est rejetée. En 1930, il est renvoyé du musée zoologique.  De nombreux scientifiques -zoologues, entomologues, botanistes, apidologues- disparaissent tout au long des années 1930 : chassés de leurs emplois et fonctions dans un premier temps, ils sont ensuite arrêtés, au mieux exilés ou envoyés au goulag, exécutés parfois. Kojevnikov, arrêté le même jour que Tiounin, meurt d’un arrêt cardio-vasculaire le 29 janvier 1933. Les biographies soviétiques contemporains oublient à l’unisson de mentionner que c’était pendant un interrogatoire par le GPU, la police politique…

Il est envoyé en avril 1933 au camp de Temnikovsky en Mordovie, à 600km à l’est de Toula. Arrivé sur place, et pour prouver sa loyauté patriotique, il propose à l’administration du camp de développer une exploitation apicole : on lui donne semble-t-il carte blanche, et il se retrouve à la tête d’un rucher de 200 colonies achetées par l’administration du camp. Il peut donc à nouveau exercer ses compétences apicoles et organiser des formations pour une centaine de ses co-détenus. En 1939, il est à la tête de 21 ruchers totalisant 3000 colonies. Et il est félicité par la direction du camp pour ses productions de miel conséquentes… Pendant ce temps-là, sa femme est chercheuse scientifique à la Station expérimentale d’apiculture d’Orel, au sud de Toula.  Au début de 1943, ayant purgé sa peine de 10 ans, il est affecté à la direction des mêmes ruchers, en tant qu’employé civil. En septembre, le NKVD du Goulag l’affecte à la station d’apiculture de Kemerovo, en Sibérie centrale, à 3600km à l’est de Toula, avec le titre de directeur scientifique adjoint. Il peut alors reprendre ses travaux de recherche, encadrer de jeunes chercheurs, recevoir des étudiants stagiaires des universités de Moscou et de Tomsk, et organiser des formations pour les apiculteurs de la région,. Sa femme Lioudmila le rejoint alors à Kemerovo.

En 1945, il est autorisé par le Commissariat du peuple à l’agriculture à rejoindre la Station de Toula. Il y est nommé chef du département d’élevage des abeilles, et continue ses travaux scientifiques. Il travaille en particulier sur la biruche – une ruche double horizontalement avec deux reines séparées dans le corps, et  une hausse commune)

Mais le 15 août 1949, il est à nouveau arrêté, cette fois par le MGB (qui succède au NKVD, et précède le KGB). Comme en 1933, il est condamné sans qu’aucun motif ne soit formulé, à l’exil définitif, et envoyé dans un sovkhose, à Koustanaï, dans la steppe du nord du Kazakhstan. Il vit cette seconde condamnation beaucoup plus difficilement que la première, en l’absence de toute accusation. Sa santé physique et morale déclinera lors de ce séjour. Là encore, il est chargé de créer un rucher avec quelques dizaines de colonies achetées à Alma-Ata. Mais les conditions environnementales sont difficiles pour l’apiculture : la steppe est sèche, formée d’arbustes sans fleurs. Les différentiels de températures sont très élevés, et la steppe est balayée par des vents violents. Tiounin va pratiquer la transhumance, et planter des plantes mellifères (sarrasin, trèfle, moutarde, tournesol) pour permettre la survie hivernale des abeilles et une faible production de miel.

Il est libéré en 1955, et reçoit un avis officiel : « en l’absence d’une quelconque preuve de culpabilité, Fiodor Alekseïevich Tiounin est entièrement réhabilité et peut choisir son lieu de résidence à sa guise.» Il choisit de s’installer à Pouchkino, au nord de Moscou, à proximité de l’Institut d’apiculture d’Izmaïlovo. En 1957, il co-rédige avec sa femme un manuel Le travail au rucher. Une aide pour les chefs de fermes collectives et d’Etat, les agronomes et les spécialistes de l’élevage, qui sera deux fois réédité[6]. Il rédige des articles pour le magazine L’Apiculture ( Пчеловодство), et entretient une abondante correspondance avec des scientifiques et des apiculteurs dans tout le pays. Sa santé minée par ses séjours au goulag, il meurt le 19 mars 1960, trois décennies avant sa femme.


Tiounin et les collaborateurs et collaboratrices du Centre d’apiculture expérimentale de Toula (fin des années 1920-début des années 1930?)


NOTES

[1]    Pour cette biographie, nous nous sommes principalement appuyé sur : (Anonyme) [1961], Федор Алексеевич Тюнин. Жизнь и деятельность [Fedor Alexeyevich Tyunin. Vie et travail], НИИ пчеловодства  [Institut de recherche de l’apiculture], Рыбное (Rybnoie), Вестник (Bulletin) No 9, Учен. записки (Notes scientifiques), 1961, 29p. ; et : KLOTCHKOVA N.N (Клочкова Н.Н.) [2015],  Служение науке о пчеле. К 125-летию со дня рождения Ф.А.Тюнина [Au service de la science des abeilles. À l’occasion du 125e anniversaire de la naissance de F.A. Tiunin], По материалам музея-выставки НИИ пчеловодства, г Рыбное зав. музеем, мнс [A partir des matériaux du Musée-Exposition de l’Institut de Recherche de l’Apiculture, Rybnoye Zavod, MNS], 2015. (*Facs*) http://www.bee.ryazan.ru/by%20the%20125th%20anniversary%20of%20fa%20tyunina.html   Au contraire de toutes les autres, cette dernière source est la seule qui aborde franchement les épisodes de la répression stalinienne. Cette biographie s’appuie sur les riches archives léguées par la veuve de Tiounin à l’Institut de Toula.

[2]    Le rucher d’Izmaelovo : https://www.youtube.com/watch?v=Pb2ImRzpxRs

[3]    En ce qui concerne l’apiculture (bien sûr comme tous les autres pans de la société), la littérature soviétique jusqu’en 1991, et russe ensuite, imprimée ou reprise sur l’internet, occulte dans sa presque totalité les épisodes liés à la stalinisation de l’URSS, aux grands procès, aux déportations, etc. Les changements institutionnels et structurels radicaux sont mentionnés sans aucune référence au contexte politique ambiant, et à violence extrême des années 1930. Les très nombreuses biographies d’apiculteurs ou apidologues disponibles sont très représentatives : nombre de carrières s’interrompent brutalement en 1933, sans aucune explication : les scientifiques, qui publiaient beaucoup, n’écrivent plus rien.  Il faut parfois lire une dizaine de biographies insipides du même personnage pour apprendre dans la 11e que son décès s’est produit pendant un interrogatoire du GPU ou du NKVD….

[4]    Pour accélerer les purges des contre-révolutionnaires et autres saboteurs, les condamnations étaient fixées par trois agents du GPU, hors de toute procédure judiciaire normale.

[5]    L’article 58 du code pénal de la RSFSR (République socialiste fédérative soviétique de Russie) a été instauré en 1927 pour réprimer les « activités contre-révolutionnaires. » Il a été revu plusieurs fois et étendu significativement le 8 juin 1934. Cet article introduit dans le droit pénal les notions d’« ennemis du peuple», de «traîtres» et de «saboteurs». Les peines peuvent aller jusqu’à 25 ans d’emprisonnement. Le paragraphe 7 s’applique au «sabotage économique à visées contre-révolutionnaires». Les condamnés au titre de l’article 58 sont définis comme « prisonniers politiques » (полити́ческий заключённый), et leurs peines peuvent être prolongées pour une période indéterminée, sans procès ni délibération. S’ils sont libérés, ils peuvent être assignés à résidence sur place, ou en exil à 100km au moins d’une grande ville.  

[6]          TIOUNIN, Fyodor Alekseevich (Tюнин Федор Алексеевич), PEREPELOVA Lioudmila Ivanovna (Л.И.Перепелова, son épouse).[1957/1959/1966] Работа на пасеке. В помощь руководителям колхозов и совхозов, агрономам и зоотехникам [Le travail au rucher. Une aide pour les chefs de fermes collectives et d’Etat, les agronomes et les spécialistes de l’élevage] Москва, Сельхозгиз, 1957, 288p. ; 1959, 368p. ; 1966,  Moscou, Kolos, 376p.


Trois états successifs du Centre d’apiculture de Toula: années 1920, 1930 et 1970


QUELQUES REFERENCES

TIOUNIN, Fyodor Alekseevich (Tюнин Федор Алексеевич), ALPATOV Vladimir Vladimirovich (Алпатов, Владимир Владимирович, 1898-1979), [1928], ; Вариатион оф ноокс он тхе хинд винг оф тхе хоней бее (Апис меллифера Л. ) [Variation des crochets sur la partie postérieure de l’abeille mellifère (Apis mellifera L.)], Наука / Nauka, 1928, 26p.

    > KLOTCHKOVA N.N (Клочкова Н.Н.) [2015],  Служение науке о пчеле. К 125-летию со дня рождения Ф.А. Тюнина [Au service de la science des abeilles. À l’occasion du 125e anniversaire de la naissance de F.A. Tiunin], По материалам музея-выставки НИИ пчеловодства, г Рыбное зав. музеем, мнс [A partir des matériaux du Musée-Exposition de l’Institut de Recherche de l’Apiculture, Rybnoye Zavod, MNS], 2015. URL : http://www.bee.ryazan.ru/by%20the%20125th%20anniversary%20of%20fa%20tyunina.html   

TIOUNIN, Fyodor Alekseevich (Tюнин Федор Алексеевич), PEREPELOVA Lioudmila Ivanovna (Л.И.Перепелова, son épouse).[1957/1959/1966] Работа на пасеке. В помощь руководителям колхозов и совхозов, агрономам и зоотехникам [Le travail au rucher. Une aide pour les chefs de fermes collectives et d’Etat, les agronomes et les spécialistes de l’élevage] Москва, Сельхозгиз, 1957, 288p. ; 1959, 368p. ; 1966,  Moscou, Kolos, 376p.

     > (Anonyme) [1961], Федор Алексеевич Тюнин. Жизнь и деятельность [Fedor Alexeyevich Tyunin. Vie et travail], НИИ пчеловодства  [Institut de recherche de l’apiculture], Рыбное (Rybnoie), Вестник (Bulletin) No 9, Учен. записки (Notes scientifiques), 1961, 29p.

(Anonyme) [1961], Федор Алексеевич Тюнин. Жизнь и деятельность [Fedor Alexeyevich Tyunin. Vie et travail], НИИ пчеловодства  [Institut de recherche de l’apiculture], Рыбное (Rybnoie), Вестник (Bulletin) No 9, Учен. записки (Notes scientifiques), 1961, 29p.

KLOTCHKOVA N.N (Клочкова Н.Н.) [2015],  Служение науке о пчеле. К 125-летию со дня рождения Ф.А. Тюнина [Au service de la science des abeilles. À l’occasion du 125e anniversaire de la naissance de F.A. Tiunin], По материалам музея-выставки НИИ пчеловодства, г Рыбное зав. музеем, мнс [A partir des matériaux du Musée-Exposition de l’Institut de Recherche de l’Apiculture, Rybnoye Zavod, MNS], 2015. URL : http://ryazan.ru%20the%20125th%20anniversary%20of%20fa%20tyunina.html   

(Collectif, dont B.M.MUZALEVSKI)  [1931]  К социалистической реконструкции пчеловодства. Файлы. Сельское хозяйство. Пчеловодство [Vers une reconstruction socialiste de l’apiculture. Fichiers Agriculture Apiculture] Издание Всесоюзного института пчеловодства [Publication de l’Institut pan-soviétique de l’apiculture], Сборник статей / Collection d’articles, Тула /Toula, 1931, 139p. (LE manifeste pour la stalinisation de l’apiculture)