Le naturaliste genevois François Huber (1750-1831), un savant aveugle et visionnaire au temps des Lumières. Et son domestique et assistant François Burnens (1760-1837)


Portrait de Huber conservé à la Bibliothèque de Genève.


A la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, le Genevois François Huber (1750-1831) a publié plusieurs articles et un ouvrage (Nouvelles observations sur les abeilles, 1814) qui ont révolutionné les connaissances de l’époque sur l’histoire naturelle des abeilles, et ont connu un écho européen. Ils étaient le fruit d’une observation minutieuse des abeilles, qu’Huber ne pouvait pourtant pas mener directement, étant atteint de cécité progressive, puis complète à l’âge de 20 ans. Ses travaux ont donc été menés dans un étonnant binôme avec son « serviteur » François Burnens (1760-1837), mais aussi grâce à son épouse Marie-Aimée Lullin (1751-1822) – trop souvent occultée par les biographes. A l’époque des Lumières, une période d’expérimentations et avancées scientifiques particulièrement riche à Genève[1].

Eléments de biographie

François Huber, né le 2 juillet 1750 à Genève, est décédé à Lausanne le 22 décembre 1831. Il est issu d’une famille protestante originaire du Tyrol, établie à Genève depuis le milieu du XVIIe siècle. Souvent négociants et banquiers, les Huber occupent diverses charges officielles dans les institutions genevoises et appartiennent au patriciat local[2].  François Huber passe son enfance à Plainpalais, et fréquente le Collège de Saussure Ses premiers troubles de la vue apparaissent vers 15, ans, et malgré la consultation de spécialistes parisiens, il devient aveugle à 20 ans. Il épouse, en 1776, Marie-Aimée Lullin, malgré les vives réticences de son père Pierre Lullin, riche patricien et syndic de Genève – elle a donc dû attendre sa majorité à 25 ans pour pouvoir se marier. Le couple s’installe alors pour plusieurs décennies à Pregny (à proximité de Ferney[3]), dans une propriété campagnarde, aménagée pour le handicap du propriétaire.

L’œuvre écrite, initialement sous forme épistolaire



Le premier tome des Nouvelles observations (368 pages) se compose d’une collection de 13 lettres rédigées entre 1789 et 1791 et adressées au naturaliste genevois Charles Bonnet, que l’on peut considérer comme le mentor de Huber[4]. Celui-ci décrit d’abord un modèle de ruche « en feuillets », qu’il a inventé pour avoir accès facilement à chacun des rayons. Les trois premières lettres, ainsi que la 7e, traitent de la fécondation de la reine-abeille; et des différentes expériences menées pour déterminer les lieux et conditions de fécondation. La 4e lettre traite des découvertes du pasteur lusacien Adam Gottlob Schirach (1724-1773[5]) sur l’élevage par les nourrices de futures reines en nourrissant les larves avec de la gelée royale. Les 5e et 6e lettres traitent des combats des reines vierges, et du massacre des mâles à la fin de l’été. Ainsi que de l’introduction d’une reine étrangère dans une colonie.  

Dans le second tome (489 pages), rédigé principalement par son fils Pierre, et publié 22 ans plus tard, en 1814 (Bonnet est décédé en 1793), Huber démontre, en abandonnant la forme épistolaire, que la cire est produite par les abeilles dans des glandes abdominales ; et que le pollen récolté sur les fleurs sert en fait de nourriture aux larves. Il décrit ensuite comment les abeilles construisent les cellules et les rayons, dans d’extraordinaires observations rapportées sur plusieurs dizaines de pages soutenues par des illustrations très précises et en trois dimensions.

Comment observer les abeilles pendant des décennies en étant aveugle ?

Un étonnant tandem avec son domestique et collaborateur François Burnens

En raison de son handicap, les travaux de François Huber ne peuvent se concevoir sans des aides extérieures importantes et permanentes. La principale, sur la longue durée, est celle de François Burnens (1760-1837). Dans la première page de sa Préface à l’édition de 1814, Huber le présente comme un « domestique », une qualification reprise ultérieurement par la plupart de ses biographes. Mais la qualité et la complexité de ses travaux sous la direction d’Huber, son rôle de secrétaire scientifique, permettent d’estimer qu’il a été beaucoup plus qu’un simple domestique, mais un véritable collaborateur scientifique, que l’on qualifierait de nos jours « d’ingénieur d’études ». Vaudois d’origine campagnarde, Burnens a formé pendant quinze ans (1780-1795) un étonnant tandem avec Huber, une association improbable peut-être unique dans l’histoire des sciences : Burnens a véritablement été « les yeux et les mains de son maître », n’hésitant pas à prendre ses propres initiatives en matière d’expériences, au-delà de ce qu’Huber lui demandait[6]. Et il paye de sa personne, mettant mains – et parfois tête – dans les ruches, au prix d’innombrables piqures. Il quitte Huber en 1795 pour se marier et retourner dans la ferme familiale d’Echallens (Vaud)[7]. Mais c’est encore à Burnens qu’Huber s’adresse en 1827 pour examiner des abeilles reçues de Guadeloupe. Après le départ de Burnens, un autre domestique, Claude Léchet, assiste Huber, mais celui-ci s’appuie désormais principalement sur son épouse, et sur son fils Pierre.   


Tableau de synthèse biographique dans Sara George, 2002 / 2018


Le rôle (sans doute sous-estimé)  de son épouse Marie-Aimée Lullin

Marie-Aimée Lullin a géré et la vie quotidienne, et le domaine de Prégny, et s’est occupée de leurs trois enfants :  Pierre Huber (1777–1840), Marie-Anne Huber de Molin (1779–1871), et Jean Huber (1785–1839). Elle a inévitablement fortement soutenu les activités de son mari, en particulier après le départ de François Burnens. Selon un périodique anglais en 1861, et un périodique américain de 1875, « elle est devenue l’assistante de son mari, « les yeux de l’aveugle », sa lectrice, sa secrétaire, son observatrice »[8]. Un rôle essentiel donc, bien que longtemps minoré, voire carrément oublié, par les biographes[9].

Le fils aîné de François et Marie-Aimée, Pierre (1777-1840) a suivi les traces de son père. Il l’a assisté dans certaines expériences (notamment dans la mise en place de ruches vitrées) ; et il l’a secondé dans la rédaction de ses travaux sur les abeilles, en particulier en rédigeant en partie le tome 2 de 1814, et en supervisant les illustrations. Il s’est ensuite intéressé aux fourmis, autres insectes sociaux, et est donc considéré comme un des précurseurs de l’éthologie, ayant entretenu correspondance avec de Lamarck, Cuvier, et d’autres naturalistes genevois.

L’aide de Melle Jurine

Christine Jurine (1776–1812), fille du médecin et naturaliste genevois Louis Jurine (1851-1819), mourut avant la publication de la seconde édition des Nouvelles observations ; elle avait aidé son père dans son travail scientifique et remplit ce même rôle auprès de Huber. Elle était en outre une excellente dessinatrice. On l’a toujours appelée « Melle Jurine » et c’est d’ailleurs ainsi qu’elle signait ses dessins. Huber en témoigne dans le tome 2 des Nouvelles observations (p.431).

Les principaux apports de Huber et Burnens

Huber a établi, avec son assistant Burnens, nombre de faits nouveaux qui n’ont pas été démentis depuis. On retiendra ici leurs principaux apports, sans tenir compte nécessairement de la chronologie de leurs travaux.



La ruche-livre

Mise au point en 1789, nommée « ruche-livre » ou « ruche en feuillets », ou encore « ruche-accordéon », elle est basée sur l’observation de l’écartement constant entre les gâteaux de cire de la colonie. On estime qu’Huber a ainsi, dans une certaine mesure, préfiguré la ruche à cadres mobiles (une invention revendiquée par de nombreux apiculteurs au XIXe s., et de nombreux pays). Par ailleurs, Huber et Burnens ont, pour leurs observations, beaucoup utilisé la ruche vitrée mise au point au XVIIe siècle, et largement utilisée par Réaumur (1683-1757): la ruche vitrée apparaît dans de nombreux textes et de nombreuses illustrations du siècle des Lumières, quand l’observation devient à la fois une méthode scientifique, et un passe-temps aristocratique et bourgeois…

Origine de la cire et du pollen

On pensait jusque-là (y compris le grand Réaumur au milieu du siècle) que la cire provenait du pollen récolté sur les fleurs, ensuite transformé par les abeilles en cire, sans que l’on sache comment. Ayant privé une colonie de pollen, mais l’ayant nourrie avec du miel, Huber et Burnens, avec l’aide de Melle Jurine, observent la sécrétion de lamelles translucides, ensuite transformée en cadres bâtis. Ils démontrent ainsi scientifiquement, après les intuitions de quelques précurseurs[10], que la cire est produite par les abeilles dans des glandes cirières situées sous leur abdomen, et dont la production par une partie des abeilles implique qu’elles disposent de miel (ou d’une autre source de sucre, mais la production est alors moins abondante qu’avec le miel).  

L’origine de la propolis

Réaumur en 1740 avait décrit la collecte de la propolis par les abeilles. Huber reprend le dossier. Huber et Burnens ont réalisé plusieurs expériences en ruche vitrée et en plein air, vers 1788–1791. Tout d’abord par l’observation directe des butineuses. Burnens suit des abeilles à la sortie de la ruche ; il les voit se poser sur des bourgeons de peupliers, d’ormes, de saules, où elles grattent la surface collante avec leurs mandibules. Il observe qu’elles forment des petites pelotes brunes collantes qu’elles placent sur leurs pattes postérieures, exactement comme pour le pollen. Le tandem décide ensuite d’isoler des ruches sans cire ni propolis disponibles. Ils retirent toute cire et tout vieux matériau, puis place des morceaux de branches ou de résine végétale à proximité. Les abeilles s’en emparent immédiatement pour colmater les fentes et fixer les rayons, montrant qu’elles n’ont pas besoin de la fabriquer elles-mêmes. Burnens offre ensuite aux abeilles de la cire pure et des gommes artificielles : les abeilles refusent la cire pour cet usage et préfèrent toujours la matière résineuse naturelle. Huber en conclut que la propolis n’est pas transformée à partir de cire, mais prélevée telle quelle sur des végétaux, et qu’elle a sans doute une fonction hygiénique.



La construction des cellules et l’architecture des rayons

Huber s’inscrit dans la continuité des nombreuses études commencées au XVIe siècle sur l’extraordinaire géométrie des cellules d’abeilles, qui a fasciné dès l’Antiquité[11]. Huber et Burnens ont observé directement, grâce aux ruches vitrées expérimentales, et à des cloisons internes et mobiles de verre, la manière dont les abeilles bâtissent les rayons. Leurs travaux représentent plus de 200 pages dans le deuxième tome des Nouvelles observations de 1814 (Burnens a quitté Huber en 1795) . Ils montrent que les abeilles commencent toujours par de petites ébauches circulaires, qui se transforment progressivement en cellules hexagonales par ajustement mutuel et économie de cire.  Les rayons sont bâtis de haut en bas, souvent simultanément des deux côtés, et les cellules se rejoignent dos à dos avec une symétrie parfaite. Les abeilles mesurent et corrigent activement les écarts, ce qui prouve une coordination collective sans plan préétabli, mais fondée sur des règles de géométrie naturelle, et non sur une mécanique instinctive comme le voulait Buffon.  Ils ont aussi montré que les ouvrières utilisent la cire ramollie par la chaleur de leur corps, et qu’elles réemploient parfois la cire des rayons détruits. Enfin, leurs expériences ont confirmé la régularité mathématique remarquable de la structure — un exemple « d’instinct constructeur » que Huber compare à une véritable géométrie naturelle.

La gelée royale et l’élevage des reines

Huber et Burnens distinguent clairement la nourriture des ouvrières (trois jours de gelée royale, puis du pollen mélangé) de celle destinée aux futures reines : un nourrissage exclusif à la gelée royale. Ils confirment ainsi la découverte du pasteur lusacien Adam Gottlob Schirach (1724-1773[12]) sur la faculté que possèdent les nourrices de changer les larves d’ouvrières en larves royales par la gelée royale (alors que les autres larves sont nourries par une bouillie larvaire: un mélange de miel, pollen et gelée royale).  Ils établissent les durées de métamorphose : 16 jours entre la ponte d’un œuf de reine et sa naissance, 21 jours pour l’ouvrière, 24 jours chez le faux-bourdon.

La fécondation des reines

La fécondation des reines faisait à l’époque l’objet de différentes hypothèses jamais étayées (fécondation par l’air ambiant, par des spermatozoïdes au fond de la ruche ; copulations nocturnes donc invisibles, etc.)  Aidé par Burnens, Huber va démontrer là sa sagacité. Par une longue et répétitive série d’expériences et d’observations (ils essaient, en vain, de susciter la copulation d’une reine et de faux-bourdons enfermés ensemble dans une boîte pendant des semaines : la reine vierge reste « inféconde même au milieu d’un sérail de mâles » …), ils démontrent de manière indubitable que la fécondation a nécessairement lieu à l’extérieur de la ruche, dans les airs, lors de quelques vols nuptiaux effectués par la jeune reine vierge à l’extérieur de la ruche.  Cette fécondation a lieu dans les airs, quand la reine est rejointe par des vols de faux-bourdons (ou inversement).

Eva Crane, dans sa monumentale histoire mondiale de l’apiculture, estime possible que Huber ait été le premier à pratiquer l’insémination artificielle d’une reine, peut-être vers 1790. Il n’en parle cependant pas dans ses lettres. Huber et Burnens ont été les premiers à contrôler expérimentalement la fécondation des reines, grâce à des cages et à l’observation des accouplements. On peut cependant inférer de leurs écrits que Huber n’a pas pratiqué l’insémination artificielle au sens technique moderne, c’est-à-dire l’introduction manuelle de sperme dans la spermathèque de la reine. Leur apport reste fondamental : il a permis de comprendre le rôle des mâles et le processus de fécondation avec une précision inégalée pour leur époque. Mais on attendra, par exemple, le prêtre polono-silésien Jan Dzierzon (1811‑1906) avant d’autres pour le développement de méthodes d’insémination expérimentale contrôlée.

La respiration des abeilles

Huber s’intéresse à la respiration des abeilles. Pour se former, il s’est associé au botaniste genevois Sénebier, avec lequel il exécute une série d’expériences relatives à l’effet de l’oxygène sur la germination des graines[13]. Il en résulte un mémoire de plus de 200 pages publié en 1801. Huber s’est chargé des manipulations et des expériences, Sénebier de la rédaction. Huber connaît alors tout sur les propriétés de l’air et s’applique à les tester sur ses chères abeilles. Il commence par prouver que, sans renouvellement d’air, les abeilles tombent en léthargie, mais qu’un apport d’air frais suffit à les réanimer: donc elles respirent comme tous les animaux. Il montre ensuite à l’aide de fines bandelettes de papier placées en divers endroits de la ruche et fonctionnant comme des anémomètres que les abeilles ventilent et renouvellent l’air à l’intérieur de la ruche.

Morphologie de l’abeille et comportement de l’essaim

Le tandem Huber-Burnens a aussi mené différentes observations et expériences sur la morphologie de l’abeille, et le comportement de l’essaim, en particulier les combats de reines (la reine première-née tue immédiatement ses sœurs non-écloses dans leurs cellules), et la mise à mort des faux-bourdons à la fin de l’été (tués à coups d’aiguillon par les ouvrières). Ils prouvent que le principal usage des antennes est de permettre aux abeilles de se distinguer les unes des autres. Ils décrivent la disposition constante du couvain, du pollen et du miel dans la ruche. Huber démontre le caractère prédateur du sphinx atropos, un papillon nocturne de grande taille surnommé le « sphinx tête de mort ».

Quelques limites des Nouvelles observations…

Les remarquables travaux du tandem Huber-Burnens s’inscrivent évidemment dans les conditions individuelles et collectives et les contraintes de leur époque, ce qui a pu limiter certaines expériences. François Huber était complètement aveugle : il devait se fier aux descriptions de Burnens, ce qui a sans doute introduit des biais d’interprétation, ou provoqué des omissions d’observations peu perceptibles. Les observations de Burnens étaient souvent faites sur quelques colonies seulement, dans des conditions expérimentales et non entièrement « naturelles », ce qui pouvait influencer le comportement des abeilles et la généralisation des résultats. D’autant que le duo manquait d’instruments précis pour certaines mesures (chronomètres précis, microscopes puissants, instruments chimiques, etc.). Certaines interprétations biologiques étaient parfois conjecturales, par exemple certaines hypothèses sur les instincts des abeilles ou les causes de certaines conduites (orientation de la construction, hiérarchie dans la ruche) restaient des suppositions, car la physiologie et la génétique des abeilles étaient évidemment encore inconnues. Quelques impasses aussi dans les déductions: Huber démontre qu’une reine non fécondée ne produit qu’une progéniture mâle, et que certaines ouvrières peuvent pondre des œufs qui ne donneront que des mâles. Mais il lui échappe que des oeufs non fécondés pondus par la reine donnent des mâles: l’origine de ceux-ci par parthénogenèse lui échappe donc.

Une célébrité posthume bicentenaire

François Huber a eu plusieurs biographes depuis deux siècles. Le premier, dès 1832, a été un presque contemporain, le botaniste genevois et huguenot Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) [14]. C’est l’hommage d’un naturaliste à un autre. De Candolle souligne le génie scientifique de Huber et sa noblesse de caractère malgré sa cécité totale. Il souligne le rôle essentiel de son épouse Marie-Aimée Lullin, ainsi que celui de François Burnens, son assistant. Il conclut que Huber incarne la victoire de l’esprit et de la volonté sur le handicap, et que sa vie a uni science, morale et humanité. En 1897, le grand apiculteur vaudois Edouard Bertrand (1832-1917), fondateur de la Revue suisse d’apiculture (en 1879), puis de la Revue internationale d’apiculture (en 1885) rédige une introduction à des Lettres inédites de Huber[15].  En 1931, à l’occasion du centenaire de la mort de Huber, plusieurs courtes biographies lui rendent hommage en Suisse, dont celle d’Otto Morgenthaler[16]. Le 200e anniversaire de sa naissance est également commémoré en 1950, par la Société romande d’apiculture (fondée par Ed. Bertrand). Pour le bicentenaire de la publication des Nouvelles observations (1814), le biologiste et apiculteur François Saucy publie une riche chronique en 10 épisodes dans la Revue Suisse d’Apiculture, (dont il est rédacteur) accessible en pdf sur la toile[17]. On n’oubliera pas enfin que Huber a été traduit dès 1792, et que ses Nouvelles observations ont été adaptées dans la première moitié du XIXe siècle en anglais, allemand, italien, polonais, danois. Sil n’a pas été réédité, l’ouvrage original de 1814 se trouve néanmoins assez facilement sur les sites internet de livres d’occasion, ce qui témoigne indirectement de sa large diffusion. Il est également très accessible en reprint.

Bibliographie sélective

Les publications de François Huber

HUBER François [1789/1792/1793/1796/1806/1808/] (1750-1830, avec son domestique François BURNENS et son épouse Marie-Aimée LULLIN), Nouvelles observations sur les abeilles, adressées à M. Charles Bonnet, Genève, Barde, Manget, 1789, 1792, 368p. ; 1793 ; Nouvelles observations sur les abeilles, adressées à M. Charles Bonnet, suivies d’un Manuel pratique de la culture des abeilles, Paris, Debray, 1796, 340p. ; 1806, 1808  [Deviendra le tome 1 de l’édition de 1814]. (pdf 1792 français par chapitres): https://www.e-rara.ch/zut/content/structure/6704601

HUBER François et SENEBIER Jean (1742-1809, préfacier) [1801], « Mémoires sur l’influence de l’air et de diverses substances gazeuses dans la germination de différentes graines », Genève, J. J. Paschoud, 1801, 258p. (pdf : https://books.google.fr/books/download/M%C3%A9moires_sur_l_influence_de_l_air )

HUBER François[1804], « Mémoire sur l’origine de la cire », dans Journal de physique, de chimie, d’histoire naturelle et des arts, Paris, chez Fuchs, Nivôse an XII, 1804, tome 58, p. 142-152  . URL: https://bibdig.museogalileo.it/Teca/Viewer?an=000001003209&lng=fr

HUBER François[1804], « Memoir on the origin of wax », in : Journal of Natural Philosophy, Chemistry and the Arts, London, Sept. 1804, p. 182-192. URL: https://books.google.fr/books?id=IPs3AQAAIAAJ&pg=PA182&redir

HUBER François  [1804], « Lettre de M. Huber au prof. Pictet sur certains dangers que courent les abeilles dans leurs ruches, et sur les moyens de les en préserver », Bibliothèque britannique, Genève, 1804, vol. 27, no3 ; et: « Nouvelles communications relatives au Sphinx atropos et à l’industrie des abeilles pour s’en défendre — Extrait d’une lettre de M. Huber au prof. Pictet, faisant suite à celle insérée dans le cahier précédent », Bibliothèque britannique, Genève, 1804, vol. 27, no 4. (Marc-Auguste Pictet, 1752-1825, physicien, fondateur de la Bibliothèque britannique, Genève). URL: https://books.google.fr/books?id=iwPAmmvpkyMC&pg=PA275&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

HUBER François [1814/1821/1840/1841/1856/1859/1869] (1750-1830, avec son domestique François BURNENS et son épouse Marie-Aimée LULLIN), Nouvelles observations sur les abeilles suivies d’un Manuel pratique de la culture des abeilles. Seconde édition, revue, corrigée et considérablement augmentée, Paris & Genève, chez Paschoud 1814, 354p.+479p. [Le tome 1 reprend les Lettres du volume de 1789]. URL:  https://books.google.fr/books?    &   https://books.google.fr/books?

Grands textes sur les abeilles. Réaumur et Huber [1981]: t.2 et 3 : Huber, 362p.+478p.,Le Lavandou, Ed. du Layet, 1981.

HUBERT (sic) [1829] Fragments d’Hubert sur les abeilles, avec une préface et une introduction par M. le Dr Mayranx, professeur d’Histoire Naturelle, Imprimerie de Béthune, Paris, Bureau de la Bibliothèque Choisie, 1829,  XII + 326 p. (16 fragments très curieux tirés des oeuvres de F.HUBER). (pdf): https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.31175035220329&view=1up&seq=1

HUBER François présenté par  BERTRAND Edouard  [1897], Lettres inédites de François Huber pour faire suite aux Nouvelles Observations (sur les Abeilles). Avec une introduction de Ed(ouard) Bertrand, [un portrait et des figures dans le texte], Nyon, Revue internationale d’apiculture, 1897, 159p.

HUBER François [1814-2014] Nouvelles observations sur les abeilles, édition du bicentenaire (1814–2014), incluant les Lettres inédites de François Huber pour faire suite aux Nouvelles Observations sur les Abeilles). Avec une introduction de Ed(ouard) Bertrand (1897),UK, X-Star Publishing Company,  846p.

Les traductions de François Huber

HUBER François [1792/1806/1808] New observations on the natural history of bees, Edimbourg 1792 ; 1806;  

HUBER François [1804/18..] Sopra un nuovo nemico delle api estratto di una lettera di Huber, Nuova scelta di opusculi di scienze lett. et arti di Carlo Amoretti, vol.1, p.141-142; Trasunto d’una lettera del sig.Huber su un nuovo nimico delle api, 1804; Nuove osservazioni sulle api, L’Apicoltore, chroniques…

HUBER François [1821/1829/1840/1841] Natural History of the honeybee. A new edition with A memoir of the author and appendix. Observations on the natural history of bees. by François Huber, London, 1821,456p.; 1829; 1840; 1841, 382p.  URL (1841) http://books.google.com/books?id=J59OdJG05m

HUBER Francois [1844/1853], Krótka i łatwa nauka o pszczołach i ich chodowaniu, Poznań, 1844, 1853

HUBER François traduit par KLEINE Georg [1856/1859/1869] Franz Huber’s Neue Beobachtungen an den Bienen. Auf Deutsch mit Anmerkungen von Georg Kleine, Einbeck, 1856; 1869, 2 vol.

HUBER François[1859], Nye Jattagelser over Bierne med Anmaerkninger of G.Kleine oversat paa Dansk undir Medvirkning of Th. Thorson, Kjobenhavn, 1859, 528p.

Les principales biographies de François Huber

De CANDOLLE Augustin Pyramus (Huguenot, botaniste genevois, 1778-1841) [1832], Notice sur la vie et les écrits de F.Huber, Genève, Imprimerie de la Bibliothèque universelle, 1832, 12p. In : Saint-Pétersbourg, Revue étrangére de la littérature, des sciences et des arts, 1832, Volume 2, p.205-222 (sur abeilles et fourmis). URL : https://books.google.fr/books?id=v2REAQAAMAAJ&pg=PA205&dq= & : https://www.e-rara.ch/bes_1/doi/10.3931/e-rara-23343

HUBER-de-MOLIN Anne-Marie [1865], « François Huber l’Aveugle. Sa vie et ses ouvrages d’histoire naturelle, souvenirs inédits de sa fille », Magasin pittoresque, tome 33, 1865, p.305-307 & p.317-318

> LULLIN Marie-Aimée  [1762-1776], Roman en 12 lettres, manuscrit dactylographié en 1971 par Andrée Cuendet de 12 lettres de et à Aimée Lullin dite Nanette, épouse de François Huber, avec commentaires, 1762-1776 — DAVEL, archives cantonales vaudoises, pièces PP 605/86 et PP 605/86 bis.

HERRICK BLEDSOE Sophia (1837-1919, américaine, écrivaine scientifique vulgarisatrice) [1875], « Sketch of the Life of Francis Huber », », Popular Science Monthly Feb.1875, vol.6, p.486-498. URL : https://en.wikisource.org/wiki/Popular_Science_Monthly//Sketch_of_the_Life_of_Francis_Huber

HUBER François présenté par  BERTRAND Edouard  [1897], Lettres inédites de François Huber pour faire suite aux Nouvelles Observations (sur les Abeilles). Avec une introduction de Ed(ouard) Bertrand, [un portrait et des figures dans le texte], Nyon, Revue internationale d’apiculture, 1897, 159p.

PORTMANN Adolf (1897-1982, biologiste et zoologue suisse)  [1930], Zwei Naturforscher. Jan Swammerdam und François Huber,  Berlin, extrait de Die Ernte [La récolte], 1930, 17p.

MORGENTHALER Otto (1886-1973) [1931], « Zum 100. Todestag des blinden Bienenforschers François Huber », tiré-à-part de Schweizerische Bienenzeitung,  Aarau, Jahrgang 1931, N° 11-12, 13p.

MORGENTHALER Otto (1886-1973) [1934], « François Huber und seine Gegner ». Schweizerische Bienenzeitung. Aarau, Jahrgang, 1934, Heft 9, p. 537-563 & 594-601

Société romande d’apiculture [1950], A François Huber, à l’occasion du 200e anniversaire, Montreux, 1950, 24p.

 ZIMMERMANN Paul  [1950], « La vie et l’oeuvre de François Huber », Journal suisse d’apiculture, no 47, juillet 1950, p.3-19  (pour le 200e anniversaire de sa naissance)

CHERIX Daniel [1950], « La vie et l’oeuvre de François Huber », Journal suisse d’apiculture, no 47, juillet 1950, p.3-19  (pour le 200e anniversaire de sa naissance)

« De Voltaire aux fourmis, en passant par les abeilles, ou petite chronique de la famille Huber de Genève »,  Actes des colloques Insectes sociaux, 1989, p.1-7

HUTA Carole [1997], « Les observations de François Huber sur les abeilles selon la lecture de Jean Sénebier » , Archives des Sciences de Genève, 1997, vol. 50, p.189-196.

HUTA Carole [1998], « Jean Senebier (1742-1809) : Un dialogue entre l’ombre et la lumière. L’art d’observer à la fin du XVIIIe siècle », Revue d’histoire des sciences, Janv.-mars 1998, vol. 51, No.1, p. 93-105. URL: file:///C:/Users//hs_0151-4105_1998_num_51_1_1311.pdf.  (cf. SENEBIER Jean [1775/1802], L’Art d’observer et de faire des expériences, Genève, Philibert et Chirol, 1775, 2 tomes; et: Essai sur l’Art d’observer et de faire des experiences. Edition changée et augmentée, 1802, 3 tomes.)

CRANE Eva Ethel [1999], The World History of Beekeeping and Honey Hunting, London-New York, Routledge, 1999, 680p. (bibliographie internationale, p.615-661)

SAUCY Francis[2014],  François Huber (1750-1831) Savant aveugle à l’âge des Lumières,  Chronique en 10 épisodes à l’occasion du bicentenaire de la publication de l’édition complète des « Nouvelles observations sur les abeilles » en 1814, Revue Suisse d’Apiculture, janvier-décembre 2014. URL : https://www.abeilles.ch/fileadmin/user_upload_romandie/SAR-Docs/Chronique-Francois-Huber.pdf  & :  https://www.researchgate.net/publication/269408239_Francois_Huber_1750-1831_Savant_aveugle      

AMEISEN Jean-Claude [2019-audio], L’apiculteur aveugle, in : Sur les épaules de Darwin, Emission audio France Inter 9/2/2019, durée 54′.

Quelques hommages particuliers à François Huber

FLYNN Nick [2002], Blind Huber, Poems,  Mineapolis (MN), Pan Macmillan, 2002, 96p. (Poèmes sur Huber et Burnens) .

GEORGE Sara [2002], The Bee-keeper’s Pupil, Ed. Headline Book Publishing, 2002 (relié, 2003 (paperback), 320p. (Vie romancée de F.Huber à travers F.Burnens). Tr. : L’Apiculteur et son élève. Le fascinant destin d’un savant genevois aveugle et de son habile assistant vaudois, Genève, Slatkine, 2018, 344p. (Préfaces de Francis Saucy et Thierry Deonna ; comprend un cahier de photographies sur Huber et Burnens). NB: nous avons consacré un compte-rendu à cet ouvrage en 2018.



NOTES

[1] On pourra se reporter aux travaux de Carole Huta sur l’expérimentation scientifique à Genève à la fin du XVIIIe siècle ; HUTA Carole [1997], « Les observations de François Huber sur les abeilles selon la lecture de Jean Sénebier » , Archives des Sciences de Genève, 1997, vol. 50, p.189-196.; et  [1998], « Jean Senebier (1742-1809) : Un dialogue entre l’ombre et la lumière. L’art d’observer à la fin du XVIIIe siècle », Revue d’histoire des sciences, Janv.-mars 1998, vol. 51, No.1, p. 93-105

[2] Les affaires bancaires et commerciales amènent plusieurs membres de la famille Huber à séjourner à Lyon au XVIIe.s .

[3] Le père de François, le peintre Jean Huber (1721–1786) était proche de Voltaire, au point d’être surnommé « Huber-Voltaire ».

[4] Le naturaliste et philosophe genevois Charles Bonnet (1720-1793) a été le mentor de F. Huber, qu’il conseille et dirige au début de ses recherches, Bonnet a découvert la parthénogenèse (reproduction sans fécondation) chez les pucerons, et beaucoup écrit dans les décennies 1760-1780 sur la reine des abeilles et sa fécondation, souvent sous la forme épistolaire prisée à l’époque. Ses articles ont été diffusés en français, allemand et  italien. Comme Huber, il était lui aussi mal voyant, sinon presque totalement aveugle à l’âge de 25 ans. Il dut alors renoncer à l’usage du microscope et se tourna vers des recherches et des réflexions de nature plus philosophique. Cf. : BONNET Charles [1768], Fécondation de la reine de l’abeille, Considérations sur les corps organisés, Amsterdam, 1762 ; [1767/1771/1787], Premier/Second/Troisième mémoire sur les abeilles, ou : Lettres et mémoires sur les abeilles, initialement publiés dans : SCHIRACH Adam Gottlob (1724-1773, pasteur en Lusace) et traduits de l’allemand et préfacés par BLASSIERE Jean-Jacques (1736-1791), Histoire naturelle de la Reine des Abeilles, avec l’art de former des essaims: on y a ajouté la correspondance de l’auteur avec quelques sçavans, et trois mémoires de l’illustre Bonnet de Genève sur ses découvertes,  Amsterdam, 1767 ; La Haye, 1771, 270p. + planches ; Neuchâtel, 1781 ; Amsterdam, 1787, 334p. Sauf exceptions initiales, on ne dispose pas des éventuelles réponses que Charles Bonnet a faites aux lettres d’Huber. On sait, en revanche, que Bonnet, très conservateur, admettait difficilement certaines propositions de Huber, par exemple sur l’existence des glandes cirières.

[5] Adam Gottlob Schirach (1724-1773) est un agronome sorabe allemand de Lusace, qui fonde en 1766 une des premières sociétés allemandes d’apiculture. Il a publié un Traité des abeilles, (Leipzig, 1768) et une Histoire naturelle de la reine des abeilles (1768).

[6] Voir une vie romancée de Burnens – et de Huber à travers lui (sur laquelle nous reviendrons ultérieurement) : GEORGE Sara [2002], The Bee-keeper’s Pupil, Ed. Headline Book Publishing, 2002, 320p. Tr.fr.: L’Apiculteur et son élève. Le fascinant destin d’un savant genevois aveugle et de son habile assistant vaudois,  Genève, Slatkine, 2018, 344p.

[7] Son départ est peut-être lié aux déboires financiers de Huber, pratiquement ruiné à l’époque par les conséquences de la Révolution.

[8] Article du London Quarterly, reproduit dans l’American Bee Journal, octobre 1861, vol1, no 10, p.218. URL : https://books.google.fr/books?id=a1FaAAAAIAAJ&pg=PA217&redir .

[9][9] En revanche, l’affirmation de la biologiste et historienne des sciences Margaret Alic, qui a étudié les femmes, « scientifiques invisibles », selon laquelle Marie-Aimée Lullin serait l’auteure véritable des Nouvelles observations sur les abeilles, livre publié sous le nom de son mari, ne repose sur aucune source connue.  ALIC Margaret [1986], Hypatia’s Heritage: A History of Women in Science from Antiquity to the Late Nineteenth Century, The Women’s Press, 1986, 230p.

[10] En particulier : JOHN Martin (alias Melittophilus THEOSEBASTUS ?) [1684/1691], Ein neues Bienen-Büchlein, in welchem gehandelt wird vom Nutz des Honigs und Waxes, Wartung und Schnitt der Bienen im Fruhling (etc.),  Lauban (Görlitz), 1684 ; 1691 HORNBOSTEL Hermann Christian [1744], Neue Entdeckung, wie das Wachs von den Bienen kömmt, Hamburg, 1744.; HUNTER John [1792], Observations on bees, London, Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 1792, no 82, p.128–195.

[11]  On peut citer les travaux de l’Anglais Thomas Moffet (ou Muffet, 1553–1604) et de Federico Cesi et Francesco Stelluti (fondateurs de l’Accademia dei Lincei, Rome, 1609). Au XVIIe siècle : Johannes Kepler (1571–1630) ; Descartes (1596–1650) ; les Anglais Samuel Hartlib et Charles Butler (1600–1647). Au siècle de Huber : J.Ph.Maraldi (1665-1729) en 1712 ; René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757) en 1740, dans ses Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, ou Thomas Thompson (1781). En 1859, dans le chapitre VII de son Origine des espèces, Charles Darwin cite explicitement Réaumur et Huber, et explique la forme hexagonale comme résultat de la sélection naturelle pour l’économie de cire et d’énergie. Dans le texte de 1814, Huber père et fils évoquent les travaux de mathématiciens genevois contemporains: Simon L’Huillier, Georges-Louis Le Sage, ou encore Gabriel Cramer.   

[12] Adam Gottlob Schirach (1724-1773) est un agronome sorabe allemand de Lusace, qui fonde en 1766 une des premières sociétés allemandes d’apiculture. Il a publié un Traité des abeilles, (Leipzig, 1768) et une Histoire naturelle de la reine des abeilles (1768).

[13]  Le pasteur et bibliothécaire genevois Jean Sénebier (1742-1809) est un savant polyglotte reconnu pour sa contribution à l’élucidation du mécanisme de la photosynthèse; et pour sa réflexion épistémologique sur les méthodes scientifiques. Cf. SENEBIER Jean [1775/1802], L’Art d’observer et de faire des expériences, Genève, Philibert et Chirol, 1775, 2 tomes; et: Essai sur l’Art d’observer et de faire des experiences. Edition changée et augmentée, 1802, 3 tomes.)

[14] De CANDOLLE Augustin Pyramus [1832], Notice sur la vie et les écrits de F.Huber, Genève, Imprimerie de la Bibliothèque universelle, 1832, 12p. Et : Saint-Pétersbourg, Revue étrangére de la littérature, des sciences et des arts, 1832, Volume 2, p.205-222

[15] HUBER François présenté par  BERTRAND Edouard  [1897], Lettres inédites de François Huber pour faire suite aux Nouvelles Observations (sur les Abeilles). Avec une introduction de Ed(ouard) Bertrand, [un portrait et des figures dans le texte], Nyon, Revue internationale d’apiculture, 1897, 159p.

[16] MORGENTHALER Otto (1886-1973) [1931], « Zum 100. Todestag des blinden Bienenforschers François Huber », tiré-à-part de Schweizerische Bienenzeitung,  Aarau, Jahrgang 1931, N° 11-12, 13p.

[17] SAUCY Francis[2014],  François Huber (1750-1831) Savant aveugle à l’âge des Lumières,  Chronique en 10 épisodes à l’occasion du bicentenaire de la publication de l’édition complète des « Nouvelles observations sur les abeilles » en 1814, Revue Suisse d’Apiculture, janvier-décembre 2014. URL : https://www.abeilles.ch/fileadmin/user_upload_romandie/SAR-Docs/Chronique-Francois-Huber.pdf  & :  https://www.researchgate.net/publication/269408239_Francois_Huber_1750-1831_Savant_aveugle